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Le Rucher du Marandou vous présente ses vœux pour 2019

Le Rucher du Marandou vous présente ses vœux pour 2019

Le Rucher du Marandou vous présente ses vœux pour 2019

Chers amis, clientes et clients,

2018 aura encore été une année éprouvante pour les abeilles. Malgré ces défis, toute l’équipe du Rucher du Marandou tient à vous adresser un immense merci pour la confiance et la bienveillance que vous nous accordez, saison après saison.

Que 2019 vous apporte joie, santé, projets enthousiasmants et la satisfaction de les voir couronnés de succès.
Comme l’abeille qui transforme le nectar en miel, puissions‑nous tirer le meilleur de ce qui nous entoure pour en faire un doux bonheur.


L’hiver au rucher : le temps de la grappe

En ce moment, l’activité des ruches est au ralenti.
Les abeilles se regroupent en grappe : une boule vivante qui se déplace lentement sur les cadres pour puiser les réserves de miel nécessaires à leur survie. Pendant qu’elles maintiennent la chaleur, je prépare déjà la saison à venir :

  • Janvier : la reine reprend doucement la ponte. C’est une phase délicate : la colonie, fatiguée par l’hiver, doit relancer son cycle de vie. Je veille à ce qu’elle ne manque pas de provisions.

  • Mars : premières visites de printemps. J’ouvre chaque ruche pour contrôler les réserves, la ponte, l’état du couvain et la santé générale des abeilles.

  • Fin avril : je dresserai le bilan définitif de l’hivernage et j’évaluerai l’élevage des nouvelles colonies, voire les toutes premières miellées si la météo est clémente.

Je partagerai ces résultats avec vous fin avril, ici et sur notre page Facebook.


Merci pour votre soutien !

Votre confiance, vos encouragements et votre gentillesse sont précieux. Ils nous donnent, à mes abeilles et à moi, l’énergie de continuer à travailler dans le respect du vivant.

À très bientôt !

Benoît SERRE
Apiculteur – Le Rucher du Marandou
rucher-marandou.frFacebook – Le Rucher du Marandou

« Les abeilles du Périgord » sur TF1 : retour en images

« Les abeilles du Périgord » sur TF1 : retour en images

« Les abeilles du Périgord » sur TF1 : retour en images

J’ai eu la chance de passer sur TF1 pour évoquer la situation des abeilles dans notre région.
Vous pouvez revoir le reportage en cliquant sur le lien suivant :
➡️ Regarder la vidéo


Un engouement croissant pour l’apiculture

Le nombre d’apiculteurs augmente, signe d’un réel intérêt — et sans doute d’une prise de conscience — pour le rôle essentiel des abeilles dans la biodiversité. C’est une excellente nouvelle !

Pourtant, le sujet le plus inquiétant n’a pas été abordé : la mortalité record de cet hiver, qui a lourdement touché nos ruchers. Dommage, car ce point mérite toute l’attention des médias et du public.


Remerciements

Un grand merci à la rédaction de TF1 et au Rucher du Périgord pour leur accueil et leur confiance.
Chaque témoignage, chaque image partagée, contribue à faire connaître les défis que nos abeilles affrontent — et les espoirs que nous plaçons dans une apiculture durable.


Restons mobilisés : plus nous parlerons des abeilles, mieux nous pourrons les protéger.

On vient de perdre 83% de nos abeilles ! Malgré tous nos efforts…

On vient de perdre 83% de nos abeilles ! Malgré tous nos efforts…

« Quand le silence remplace le bourdonnement »

(Chronique d’un hiver noir – 2017 2018)

Le vent de février a balayé les dernières feuilles sèches autour de mes ruches – des boîtes muettes où la vie, jadis si dense, s’est éteinte presque sans bruit. Sur 140 colonies, 24 seulement ont survécu. Quatre ruches sur cinq ont disparu.

J’ai créé mon rucher en 2012.

Depuis, j’ai progressivement divisé mes ruches pour augmenter mon cheptel. En 2016, j’ai réussi à presque doubler ma production de miel après avoir doublé mon nombre de ruches. En 2017, j’ai donc beaucoup prospecté afin de créer un maillage de points de vente dans toute la Dordogne. Mon but est de proposer à mes clients toute une gamme de miels produits par mes abeilles et récoltés par mes soins en Périgord.

Pour mes abeilles et pour moi, l’année 2017 a été une année particulièrement difficile.

Le mois de mars très ensoleillé permettait d’espérer une belle saison apicole. Les pluies et les gelées d’avril ont impacté de nombreuses miellées printanières. Les mauvaises conditions climatiques qui ont perduré sur la floraison des acacias et des tilleuls, ont limité la sécrétion de nectar et le butinage des abeilles. Du 15 mai au 15 juin, comme l’année précédente, l’absence de nourriture a contraint les abeilles à consommer ce qu’elles avaient pu engranger précédemment et à subir une période de disette. Afin de rationner les
réserves de nourriture, les reines ont naturellement diminué leur ponte et favorisé l’essaimage. S’en est suivi un affaiblissement de la population d’abeilles.

Du 15 juin jusqu’au 25 juillet, de nouvelles sources de nourriture, comme le nectar de châtaignier et de ronce… ont permis aux colonies de se développer, de refaire leur stock de provisions et de remplir les hausses de miel. La production de miellat a été inexistante…

A l’entrée de l’automne, la population des colonies était très faible. J’ai nourri mes abeilles au maximum afin de leur garantir suffisamment de réserves pour passer l’hiver… Trop affaiblies, elles ont été assiégées et détruites par les frelons asiatiques, malgré le piégeage et la destruction des nids découverts.

Pour résister au froid, les abeilles ont besoin d’un milieu sain, de suffisamment de nourriture, ce qui était le cas. Mais il faut aussi que les populations soient suffisantes. Quand il fait froid, les abeilles se regroupent en grappes pour résister grâce à la chaleur que dégage la colonie. Mais cet hiver, mes ruches n’étaient pas suffisamment populeuses pour résister aux successives périodes de gel.

D’un cheptel de base de 140 ruches, je finis l’hiver avec seulement 24 ruches vivantes.

C’est-à-dire que 83% de mes ruches sont mortes suite à un effondrement progressif de leur population. C’est pour moi, à tous points de vue, une situation triste et alarmante. De nombreux apiculteurs amateurs ou professionnels sont dans la même situation. Aujourd’hui, je tente d’analyser l’ensemble des facteurs qui m’ont conduit à cette situation et cherche déjà des solutions pour que mes abeilles ne subissent plus jamais cela. Je veux être avant tout un berger hors-pair pour mes abeilles.

Au printemps 2018, pour la première fois, je vais acheter de nombreuses colonies d’abeilles et des reines, afin de reconstituer mon cheptel avant début juin. Si la météo et tous les autres facteurs sont enfin de notre côté, je pourrai peut-être sauver ma saison 2018 et garantir à mes abeilles un hivernage paisible dans de bonnes conditions. J’espère garantir également à mes clients et toutes les personnes qui nous soutiennent, une production abondante de miel de qualité du Périgord.

Benoit SERRE l’apiculteur du Rucher du Marandou.

 

 

 

Le rucher du Marandou est sur la toile pour vous souhaiter ses meilleurs vœux pour 2018 !!!

Le rucher du Marandou est sur la toile pour vous souhaiter ses meilleurs vœux pour 2018 !!!

Nos meilleurs vœux pour 2018 !!!

Après une année 2017 très difficiles pour nos abeilles, toute l’équipe du Rucher du Marandou tient à vous remercier pour la confiance que vous lui accordez. Nous vous souhaitons joie, BONHEUR et de vibrer pour des projets enthousiasmants et de les voir couronnés de succès. Comme l’abeille, sachons tirer le meilleur de ce qui nous entoure pour le sublimer en un doux bonheur.
Concernant les ruches, en ce moment, l’activité est au ralentit. Les abeilles sont « en grappe » dans la ruche. Celle-ci se déplace doucement sur les cadres pour y trouver le miel permettant de les alimenter. J’en profite donc pour préparer le matériel pour la saison prochaine et passer quelques heures au bureau.
Dans le mois de janvier, les reines devraient reprendre tranquillement la ponte. Il s’agit alors d’un des moments les plus délicats de l’année, car les abeilles fatiguées par l’hiver doivent remettre la colonie en route. Il faut donc veiller à ce qu’elles ne manquent pas de provisions… En mars, je commencerai les visites de printemps, c’est-à-dire, l’ ouverture de la ruche et contrôle des provisions, de la ponte, de l’ état du couvain et de l’ état sanitaire global de la colonie. C’ est à ce moment-là que je pourrai faire un état des lieux de mon cheptel pour la saison 2018. Je vous donne donc rendez-vous fin avril pour faire un point sur le début de saison et sur l’ élevage, voir sur les premières miellées.
Et encore merci pour tout votre soutien précieux et votre gentillesse.
A très bientôt, Benoit SERRE,