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À la découverte de notre rucher artisanal en Dordogne : immersion chez les passionnés du Marandou

À la découverte de notre rucher artisanal en Dordogne : immersion chez les passionnés du Marandou

À la découverte de notre rucher artisanal en Dordogne : immersion chez les passionnés du Marandou

Dans le cadre naturel préservé de la Dordogne, notre exploitation, le Rucher du Marandou, perpétue une apiculture de terroir, ancrée dans la tradition et la passion.
Nous vous proposons une immersion au cœur de notre activité : entre production artisanale à la ferme et sélection rigoureuse de miels locaux, découvrez les coulisses d’un miel sincère, issu d’un travail proche de la nature.

1. Un rucher en pleine nature, au cœur du Périgord

Nos ruches sont installées dans un environnement riche en biodiversité : châtaigniers, acacias, ronces, prairies fleuries…
Ce terroir unique donne naissance à des miels aux arômes authentiques, reflétant les saisons et la flore locale.

Chaque récolte est différente, ce qui confère à notre miel toute sa personnalité : un goût vrai, brut, qui ne triche pas.

2. Une production artisanale sous la marque « Le Rucher du Marandou »

Le miel récolté directement dans nos ruches est vendu sous notre marque propre : « Le Rucher du Marandou ».
Nous en assurons toutes les étapes : de la récolte à la mise en pot. Ce savoir-faire artisanal garantit un produit naturel, fidèle à notre philosophie : transparence, qualité et respect du rythme des abeilles.

Chaque pot reflète notre engagement local, notre passion du métier, et l’histoire de notre territoire.

3. Une sélection locale complémentaire : « Sélection du Marandou »

En parallèle de notre propre production, nous proposons aussi une gamme complémentaire de miels issus de collègues apiculteurs installés en Dordogne.
Ces miels, soigneusement choisis pour leur qualité et leur origine, sont conditionnés chez nous, dans nos ateliers, sous la marque « Sélection du Marandou ».

C’est notre manière de :

  • Valoriser le savoir-faire apicole local

  • Soutenir l’économie du territoire

  • Proposer une belle diversité de textures et de saveurs

4. Livraison partout en France et miel du terroir disponible en ligne

Chez Le Rucher du Marandou, nous mettons un point d’honneur à rendre notre miel artisanal accessible partout en France. Grâce à notre boutique en ligne, nous offrons une livraison rapide et fiable pour tous les amoureux de miel, que vous soyez à Paris, Bordeaux, Marseille ou ailleurs.

Notre miel du terroir, directement de notre rucher en Dordogne, est désormais à portée de clics. Vous pouvez ainsi goûter à notre production artisanale et à notre sélection de miels locaux de Dordogne, directement depuis chez vous.

Et pour encore plus de simplicité, les frais de port sont offerts à partir de 60€ d’achat. Profitez de cette offre pour vous faire plaisir ou pour offrir un cadeau de qualité.

Conclusion : un miel enraciné dans son terroir

Le Rucher du Marandou, c’est l’union d’un miel de production maison et d’une sélection rigoureuse de miels locaux, tous issus de Dordogne.
Deux marques, une seule exigence : la qualité, la transparence et le goût.

Le Rucher du Marandou : notre propre récolte
Sélection du Marandou : miels locaux de Dordogne, choisis et mis en pot chez nous

Redécouvrez le vrai goût du miel de terroir.

→ Explorer notre boutique

Récupération d’un essaim d’abeilles : techniques et situations particulières

Récupération d’un essaim d’abeilles : techniques et situations particulières

Récupération d’un essaim d’abeilles : techniques et situations particulières

Récupérer un essaim sauvage, c’est bien plus qu’une simple affaire de boîte et de filet. C’est un mélange de patience, d’adaptation et parfois d’improvisation. En tant qu’apiculteur, chaque intervention m’enseigne quelque chose.

Voici ce que j’ai appris au fil des années, à travers des cas réels, des astuces simples et des erreurs à ne pas refaire.


1. Entre un volet et une fenêtre

C’est un cas classique, souvent stressant pour les habitants, mais pas insurmontable si l’on procède calmement.

Étapes :

  • Si besoin, ouvrir délicatement la fenêtre depuis l’intérieur, sans faire tomber l’essaim, pour déverrouiller le volet.
  • Fermer ensuite la fenêtre pour pouvoir travailler depuis l’extérieur.
  • Ouvrir lentement le volet et observer l’essaim.
  • Enfumer légèrement sur un côté pour faire bouger doucement les abeilles et dégager un rayon de cire.
  • Récupérer les rayons un à un, à la main ou avec un outil adapté.

Astuce : je ne garde généralement qu’un morceau de rayon contenant du couvain. Je le fixe provisoirement sur un cadre. Ce couvain retient la reine dans la ruche et stabilise la colonie.


2. Dans une cheminée

Les cheminées sont des lieux fréquents d’installation. L’odeur de suie ou de cire peut les attirer, et elles y trouvent souvent un abri sûr.

Si l’essaim vient d’arriver :

  • Injecter de la fumée par le conduit pour tenter de le faire fuir.
  • Agir rapidement : un essaim fraîchement arrivé est bien plus facile à déloger.

Si la colonie est installée :

  • Monter sur le toit pour évaluer la position (en toute sécurité).
  • Si l’essaim est accessible, le récupérer délicatement.
  • Si l’essaim est trop profond, il faudra parfois ouvrir le conduit (travaux importants).

3. Dans les murs, toitures et autres cavités

Dans un mur :

  • Ouvrir un accès d’au moins 50 x 50 cm pour atteindre le cœur de la colonie.
  • Récupérer les rayons avec précaution, en priorité la reine.
  • Si l’essaim se réfugie plus loin, l’opération devient souvent trop risquée.

Dans une toiture :

  • Retirer les tuiles ou l’isolant si nécessaire.
  • Même logique : intervenir tant que l’essaim est accessible. Sinon, cela devient une vraie opération de chantier.

Astuce de terrain : contenir temporairement un essaim

Il arrive qu’on ne puisse pas intervenir immédiatement. Dans ce cas, il est parfois possible de contenir temporairement l’essaim :

  • Si les abeilles rentrent dans la maison : fermer les entrées avec un tissu, du scotch ou un sac plastique solide peut suffire à éviter leur propagation dans l’habitation.
  • Si les abeilles gênent un artisan en cours d’intervention : il peut, dans certains cas, boucher temporairement le conduit de cheminée ou la cavité avec un tissu serré ou un sac bien fixé.

⚠️ Ce sont des solutions temporaires, qui permettent de patienter avant une intervention complète ou de conserver les abeilles.


Prévention et éviter le retour

Après une récupération (ou en dernier recours, une destruction) :

  • Nettoyer soigneusement la cavité : enlever cire, propolis et déchets.
  • Boucher toutes les entrées ou fissures de plus de 4 mm : une abeille peut passer presque partout !
  • Éliminer les odeurs résiduelles : elles attirent rapidement un nouvel essaim.

Cas particulier : les cheminées

  • Si elle n’est plus utilisée : la condamner avec une dalle et sceller les fissures.
  • Si elle est tubée : poser un grillage inox à maille fine entre la maçonnerie et le tubage, sans obstruer la ventilation.

Mon outil maison pour manipuler les rayons

Simple, mais redoutablement efficace : un petit outil fait maison pour manipuler les rayons sans tout coller aux doigts.

Matériel :

  • Un liteau de 25 cm.
  • Huit clous de 70 mm, plantés d’un seul côté.

Résultat : une sorte de grande brosse à dents qui me permet de soulever les rayons de cire en douceur, sans les casser.


⚠️ Les erreurs à éviter

Trop de fumée :

Injecter de la fumée dans une cloison ou un mur peut imprégner toute la maison… voire provoquer un départ de feu.

Anecdote : Une fois, j’ai voulu enfumer une cloison via une prise électrique. Résultat : toute la pièce a été envahie par l’odeur. La reine est restée avec ses œufs, mais le client n’a pas du tout apprécié. Depuis, j’ai abandonné cette technique.

Attendre trop longtemps :

Dans les lieux clos, un essaim s’installe vite. Dès que la reine commence à pondre, l’intervention devient beaucoup plus compliquée et destructrice.


Une approche réaliste

Avec l’expérience, j’ai appris qu’il faut parfois accepter de ne pas intervenir. Il est parfois possible de cohabiter sans danger avec les abeilles, ce qui est aussi un geste pour la biodiversité.

Et parfois, hélas, il faut choisir de détruire un essaim plutôt que de lancer des travaux risqués, coûteux ou inefficaces.


Dans l’article suivant, je partagerai quelques réflexions personnelles et le recul que m’ont donné ces années d’interventions :
– Quand faut-il agir ?
– Quand vaut-il mieux renoncer ?
– Et pourquoi l’apiculture reste, malgré tout, une école de sagesse.

Comment faire intervenir un apiculteur ? Trouver de l’aide pour un essaim sauvage.

Comment faire intervenir un apiculteur ? Trouver de l’aide pour un essaim sauvage.

Comment faire intervenir un apiculteur ? Trouver de l’aide pour un essaim sauvage.

Lorsque vous découvrez un essaim d’abeilles, l’étape essentielle, c’est de faire appel à un apiculteur de confiance. Cela garantit une intervention respectueuse des abeilles… et évite les erreurs irréparables.

Voici quelques pistes pour trouver rapidement quelqu’un près de chez vous.


Où chercher un apiculteur ?

 

1. Dans votre entourage

Commencez par demander autour de vous. Il y a peut-être un voisin, un ami, un membre de la famille qui connaît un apiculteur local. Le bouche-à-oreille reste un excellent moyen de trouver quelqu’un de fiable.

2. Les sites de référencement d’apiculteurs :

  • http://www.essaim-abeilles.org/cueilleurs-essaims-dordogne/
  • https://sos-essaim.com/

3. Les annonces sur Leboncoin

Une méthode simple mais souvent efficace : allez sur leboncoin.fr, tapez « essaims d’abeilles » dans la barre de recherche, ajoutez votre département, et vous verrez les annonces d’apiculteurs disponibles pour récupérer des essaims. Beaucoup d’entre nous y publient des annonces chaque printemps.

4. Les syndicats et associations apicoles

En Dordogne, par exemple :

  • Le Rucher du Périgord
  • L’Abeille Périgordine

Ces structures peuvent vous orienter vers un apiculteur sérieux et disponible dans votre secteur. Même si vous n’êtes pas apiculteur vous-même, ils prennent souvent le temps de répondre ou de rediriger.

5. Votre mairie

Certaines mairies tiennent à jour une liste d’apiculteurs volontaires pour intervenir. C’est une bonne option si vous n’avez pas accès à Internet, ou si vous cherchez une solution de proximité.


Comment faciliter l’intervention ?

Une intervention réussie, c’est souvent une question de préparation. Voici quelques conseils utiles avant de contacter un apiculteur :

Prenez une photo

Cela permet à l’apiculteur d’évaluer la situation à distance. Il pourra voir s’il s’agit bien d’un essaim d’abeilles, estimer la difficulté d’accès, ou juger de l’urgence.

Décrivez précisément l’endroit

Plus vous êtes précis, plus l’intervention sera rapide et efficace. Hauteur, support, accessibilité, proximité de fenêtres ou d’enfants… tous les détails comptent.

Agissez vite

Un essaim n’attend pas toujours et peu repartir. Une fois installé définitivement, il commence à bâtir des rayons de cire. Dès que la reine pond, il devient une colonie installée… et la récupération se complique beaucoup.


Et si aucun apiculteur n’est disponible ?

Cela peut arriver. Certains jours de printemps, les appels sont nombreux et les essaims très fréquents. Dans ce cas :

  • Restez calme, observez l’évolution.
  • Ne tentez pas de déloger l’essaim vous-même.
  • Ne pulvérisez pas d’insecticide.

S’il devient gênant ou inaccessible, discutez-en avec un professionnel. Dans certains cas, on peut cohabiter avec les abeilles de manière temporaire, en attendant des travaux ou une intervention ultérieure.


Une collaboration bénéfique

Pour un apiculteur, récupérer un essaim, c’est sauver une colonie qui aurait pu disparaître ou finir détruite. Pour vous, c’est éviter un danger potentiel ou un chantier plus lourd.

Et surtout, c’est un petit geste pour un monde plus respectueux des insectes pollinisateurs, si essentiels à nos cultures, nos arbres fruitiers et nos fleurs sauvages.

Dans le prochain article, j’expliquerai les techniques d’intervention que j’utilise, les astuces apprises avec le temps, et les erreurs fréquentes à éviter. Une lecture utile, que vous soyez simple curieux… ou apiculteur en herbe.

Quand les abeilles prennent leur envol – Comprendre et accueillir un essaim

Quand les abeilles prennent leur envol – Comprendre et accueillir un essaim

Chaque printemps, au cœur des campagnes comme dans les jardins des villes, un étrange nuage
bourdonnant peut surgir soudainement. C’est le signe d’un phénomène aussi ancien que mystérieux :
l’essaimage. En tant qu’apiculteur en Dordogne, j’interviens régulièrement pour récupérer ces essaims
sauvages. Ce geste, à la fois simple et délicat, permet de préserver des colonies entières, mais aussi
d’éviter bien des désagréments. Voici ce qu’il faut savoir si vous êtes témoin d’un tel événement.

Pourquoi les abeilles essaiment elles ?

L’essaimage est avant tout un phénomène naturel. Il ne s’agit pas d’une fuite ou d’un problème dans la
ruche, mais d’un acte vital de renouvellement et de reproduction.

Quand une colonie devient trop populeuse ou que la ruche devient trop étroite, un signal collectif se déclenche.
La reine s’envole, accompagnée d’une partie des abeilles ouvrières et de quelques faux-bourdons.
Derrière elles, dans la ruche d’origine, une nouvelle reine est en préparation. Ce sont donc deux colonies
qui vont coexister à partir d’une seule, assurant ainsi la pérennité de l’espèce.

En général, cela se produit entre avril et juillet, aux beaux jours. Les abeilles, avant de partir, se gorgent
de miel pour avoir des réserves durant les premiers jours. Lorsqu’elles quittent la ruche, elles forment un
impressionnant nuage noir, qui finit par se poser en grappe sur un support proche – une branche, une
rambarde, un mur. Là, elles font une pause. Pendant ce temps, les éclaireuses partent en repérage pour
trouver un abri définitif : une cheminée, un arbre creux, un volet, un mur…

Abeilles, frelons, guêpes : comment faire la différence ?

Avant toute intervention, il est essentiel de s’assurer qu’il s’agit bien d’un essaim d’abeilles domestiques
(Apis mellifera) – et non d’un autre insecte.
Voici quelques repères visuels simples :
Abeilles : corps trapu et velu, souvent brun doré. Calmes, elles volent de fleur en fleur.
Frelons : plus gros, plus effilés, avec un vol bruyant. Leur couleur est plus intense.
Guêpes : corps fin, lisse, noir et jaune vif. Plus nerveuses, souvent attirées par les boissons sucrées.
Astuce : Tapez « abeille ou frelon » sur Google Images pour comparer avec l’insecte observé.
En cas de doute, évitez toute manipulation.
Si ce ne sont pas des abeilles, mais des frelons ou des guêpes, mieux vaut contacter un désinsectiseur
professionnel. Ce n’est pas le même métier, ni les mêmes risques.

Vous découvrez un essaim ? Voici quoi faire.

Pas de panique. Un essaim est impressionnant, mais pas agressif. Les abeilles sont concentrées sur leur
mission : trouver un nouveau foyer. Leur priorité n’est pas de vous piquer, mais de protéger leur reine.
Voici les bons réflexes à adopter :

1. Restez calme et observez à distance.

Ne tentez pas d’agir seul(e), ne vaporisez pas d’insecticide. Ne criez pas. Observez, prenez une photo si
possible. Les abeilles sont généralement paisibles à ce stade.

2. Contactez un apiculteur local.

C’est la meilleure chose à faire. L’apiculteur saura si l’essaim peut être récupéré, et interviendra dans les
règles de l’art. Les pompiers, eux, n’interviennent que si l’essaim est dangereux (dans une école, un
hôpital…).

3. Transmettez un maximum d’informations.

Envoyez une photo à l’apiculteur. Précisez l’endroit : hauteur, accessibilité, support (branche, cheminée, volet, mur…).
Cela permet de prévoir l’intervention.

4. Agir rapidement.

Un essaim ne reste en pause que quelques heures, parfois un ou deux jours. Ensuite, il s’installe pour de
bon, construit ses rayons de cire et la reine commence à pondre. À ce stade, le récupérer devient bien plus
complexe.

5. Si l’intervention n’est pas possible.

Dans certains cas, on ne peut pas intervenir sans gros travaux. Il faut alors choisir : vivre avec, ou faire
détruire l’essaim (après avis d’un apiculteur).
Il est aussi parfois possible de « fermer » temporairement l’accès (dans une cheminée ou un mur, par
exemple), le temps de travaux ou de la venue d’un professionnel. Chaque cas est unique.

Une mission utile et respectueuse:

Récupérer un essaim, c’est bien plus qu’un service : c’est un geste pour la biodiversité. C’est donner à une
colonie une chance de vivre en sécurité, tout en évitant les conflits avec l’humain.
En Dordogne, ce genre d’intervention est courant au printemps.
Et chaque fois, cela reste un moment particulier : celui d’un envol, d’une fondation, d’un nouveau départ.
Je vous invite à lire la suite dans un prochain article : comment trouver un apiculteur disponible, quelles
sont les erreurs fréquentes à éviter, et pourquoi parfois… il vaut mieux ne rien faire.