par Benoit Serre | 13 Août 25 | Le Rucher du Marandou
L’Histoire du Rucher du Marandou : Une Passion d’Apiculteur au Cœur du Périgord
Né en 1987 à Bergerac, rien ne me prédestinait à devenir apiculteur en Dordogne. Je grandis dans une famille d’agriculteurs, mais mon parcours m’oriente d’abord vers le bâtiment. C’est en 2010, suite à un grave accident de voiture, que ma vie bascule et que s’amorce une reconversion inattendue vers l’apiculture.
Une rencontre déterminante avec les abeilles et l’apiculture en Dordogne
Après ma convalescence en 2012, je redécouvre dans la ferme familiale la dernière ruche vivante ayant appartenu à mon grand-père, disparu en 2004. Une douzaine de ruches existaient autrefois, mais faute d’entretien, une seule avait survécu. Ouvrir cette ruche fut un véritable déclic. Fasciné par ces insectes incroyables, je décide rapidement d’installer 3 ou 4 ruches dans mon jardin, simplement pour le plaisir.
Ma toute première récolte de miel artisanal du Périgord s’est déroulée chez un voisin apiculteur en Dordogne, car je n’étais alors qu’un simple débutant, un apiculteur autodidacte découvrant ses premiers pas en apiculture artisanale. Les suivantes, je les ai réalisées dans mon propre garage, sous la maison que j’avais construite moi-même en auto-construction. Ces débuts modestes, faits d’expérimentations et d’apprentissages parfois maladroits, ont marqué le point de départ d’une aventure mêlant apiculture traditionnelle, réussites, échecs et améliorations permanentes.
Mais cette passion naissante devient vite irrésistible. En quelques semaines seulement, je décide de changer progressivement de métier et de consacrer ma vie aux abeilles en devenant apiculteur professionnel en Périgord.
Naissance et développement du Rucher du Marandou, apiculteur du Périgord

Rapidement, je m’inscris au syndicat des apiculteurs de Dordogne, Le Rucher du Périgord, et commence à me former intensément. Grâce à une collaboration avec les pompiers de Dordogne, je récupère de nombreux essaims sauvages, intervenant plus de cinquante fois la première année. Je me souviens encore avec émotion de mon tout premier essaim à Trémolat, installé sous le plancher d’un vieux grenier. Et la tête plongée dans le plancher, ce face-à-face avec des milliers d’abeilles pour la première fois.
Le Rucher du Marandou est officiellement fondé en septembre 2013, reprenant simplement l’ancien nom de la ferme familiale. Cette première année, je ne récolte pas de miel, pour favoriser la bonne préparation à l’hivernage de mes 31 ruches sur 10 cadres Dadant et Langstroth.
L’année suivante, je récolte modestement 35 kg de miel sur 11 hausses, mais mon cheptel compte déjà 51 ruches.
Croissance, difficultés et renouveau de notre apiculture artisanale
Le rucher grandit rapidement : 60 ruches en 2014, puis 72 en 2015, et jusqu’à 140 ruches en 2016. En parallèle, je diversifie mon activité en produisant ou expérimentant la production d’hydromel artisanal, cire, pollen, gelée royale et propolis.
Partage et pédagogie autour du miel artisanal et des abeilles

Depuis 2015, je transmets ma passion d’apiculteur via une exposition pédagogique avec des ruches vitrées et j’interviens dans les écoles avec une ruche vitrée mobile. Ces animations sont autant de moments privilégiés pour sensibiliser petits et grands à l’importance des abeilles dans notre écosystème. Je propose également des stages pour découvrir ou approfondir l’apiculture, permettant ainsi de former une nouvelle génération d’apiculteurs passionnés et respectueux.
Financement participatif et parrainage de ruches au service de l’apiculture locale
En 2015, nous avons organisé une campagne de financement participatif, qui a permis de réunir les fonds nécessaires pour l’achat d’un deuxième extracteur de miel. Cette opération a rencontré un bel engouement et a renforcé les liens avec notre communauté. Dans la continuité, nous avons mis en place un système de parrainage de ruches : chaque parrain reçoit régulièrement des nouvelles de « sa » ruche, peut venir la visiter, et reçoit en échange des pots de miel. Certains parrains nous accompagnent depuis plusieurs années et témoignent de leur fierté de contribuer activement à la protection des abeilles tout en profitant d’un miel local et authentique.

Cependant, l’hiver 2017-2018 marque une catastrophe, avec la perte de la quasi-totalité des ruches. C’est une épreuve douloureuse mais formatrice. En 2018, je reconstruis entièrement mon cheptel en repensant intégralement mes méthodes. Je crée également la « Sélection du Marandou » en achetant et commercialisant du miel de qualité produit par des collègues apiculteurs locaux de Dordogne, assurant ainsi la pérennité du rucher. Afin de sauver l’entreprise, j’arrête les ventes sur les marchés de producteurs et les salons par manque de rentabilité. Reconstruire mon cheptel fut une étape décisive, mais cette résilience fait aussi partie de l’ADN d’un apiculteur en Dordogne : s’adapter sans cesse, pour continuer à produire un miel artisanal de qualité.
En 2020, je ferme la boutique à cause du covid. Pour survivre à cette nouvelle épreuve, je dois réorganiser mon système de vente et trouver de nouveaux points de distribution, notamment grâce à la vente de miel en ligne qui permet à nos clients fidèles de continuer à profiter d’un miel artisanal authentique du Périgord. La production ayant augmenté d’année en année, la miellerie est devenue trop petite. Je réquisitionne alors la salle d’exposition pour y stocker du matériel le temps d’agrandir les locaux. Ce n’est qu’en 2025, après avoir trouvé les fonds nécessaires et une longue auto-construction, que l’on aménage un nouvel atelier pour vider la boutique.
Nous espérons pouvoir rouvrir la boutique et surtout l’exposition sur les abeilles avec les ruches vitrées en 2026. Actuellement, nous ne recevons que sur RDV pour la vente de miel.
Engagement pour une apiculture durable en Dordogne
Depuis mes débuts, le respect de la nature et des abeilles est au cœur de ma démarche. Toutes nos ruches sont installées à moins de 10 kilomètres de notre miellerie. Nous pratiquons une extraction à froid, sans aucun additif, garantissant un miel authentique aux saveurs préservées.
Depuis environ deux ans, face à la menace croissante des frelons asiatiques, je suis devenu désinsectiseur professionnel pour protéger activement nos colonies. J’ai également expérimenté diverses techniques naturelles pour protéger les ruches, telles que des pièges sélectifs et des protections mécaniques.
Une offre diversifiée et innovante de miels du Périgord

Le Rucher du Marandou propose aujourd’hui une large gamme de produits : du miel primeur de printemps, du miel d’acacia, miel de tilleul, miel de printemps, miel de châtaignier, du miel de forêt, crémeux et du miel d’été. Ainsi que 7 pâtes à tartiner comme du miel au thym aux propriétés reconnues, et des créations originales telles que le Mielonoix et d’autres pâtes à tartiner innovantes (gingembre, curcuma, cannelle, cacahuète, noisette). Chaque produit est pensé avec soin, en privilégiant toujours des ingrédients naturels afin d’offrir une expérience gustative unique tout en respectant notre environnement.
Une équipe soudée au service d’un miel artisanal de qualité
Aujourd’hui, je ne suis plus seul dans cette aventure. Depuis avril 2023, j’ai eu le plaisir d’accueillir Jean-Baptiste, qui m’accompagne dans la gestion des abeilles et veille sur nos colonies au quotidien, tandis que David, arrivé début 2025, s’occupe de la miellerie, de la préparation des commandes et du suivi commercial. Leur implication a permis au Rucher du Marandou de se structurer et de continuer à se développer tout en restant fidèle à nos valeurs. Ensemble, nous partageons la même passion pour les abeilles et l’envie de proposer un miel d’une qualité irréprochable, tout en innovant constamment.
Un ancrage local fort pour notre miel du Périgord
Le miel du Rucher du Marandou est disponible en circuit court ainsi que dans des magasins et boutiques du Périgord, à Bordeaux, Paris, et partout en France via notre boutique en ligne. Chaque pot de miel artisanal acheté directement auprès du producteur contribue à préserver une apiculture durable et respectueuse, tout en offrant aux consommateurs la garantie d’un miel naturel, sans additif, extrait à froid et 100 % local. C’est aussi une manière simple et saine de mieux se nourrir.
Conclusion : une histoire d’apiculteur en constante évolution
L’histoire du Rucher du Marandou, c’est avant tout celle d’une passion née d’une rencontre inattendue avec les abeilles, d’un retour aux sources familiales et d’un engagement profond envers la nature et le terroir périgourdin. Chaque jour, cette aventure humaine continue de s’écrire grâce à nos abeilles, à notre savoir-faire artisanal et surtout, grâce à vous qui partagez nos valeurs et appréciez nos produits. En choisissant le miel du Rucher du Marandou, vous soutenez un apiculteur du Périgord et profitez d’un miel français authentique, livré directement chez vous.
par Benoit Serre | 7 Août 25 | Frelons asiatiques
Cycle de vie du frelon asiatique : comprendre pour mieux protéger nos ruches
Depuis son arrivée en France, le frelon asiatique s’est imposé comme l’un des pires ennemis de nos abeilles. En tant qu’apiculteur professionnel en Périgord, et désinsectiseur depuis deux ans, j’ai vu de près les dégâts qu’il peut causer. Pourtant, en comprenant précisément son cycle de vie, son comportement et les liens avec la météo, il devient possible d’agir efficacement pour protéger nos ruchers.
1. Comment le frelon asiatique est arrivé en France
Le frelon asiatique (Vespa velutina) a été introduit accidentellement en 2004, probablement via un conteneur de poteries chinoises débarqué près de Bordeaux, dans le Lot‑et‑Garonne. Rapidement, des nids inhabituels ont été signalés, et l’espèce a été formellement identifiée l’année suivante.
Malheureusement, les services de l’État n’ont pas réagi la première année, laissant au frelon asiatique le temps de s’implanter durablement. Ce retard a eu des conséquences irréversibles : aujourd’hui, l’espèce est trop bien installée pour être éradiquée. Au mieux, nous pouvons espérer limiter sa prolifération.
2. Une expansion fulgurante en Europe
Le frelon asiatique progresse en moyenne de 80 à 100 km par an. En moins de dix ans, il a colonisé presque toute la France, ainsi que l’Espagne, le Portugal, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suisse… Il est arrivé au Royaume-Uni en 2016.
Tous les climats européens lui conviennent, ce qui laisse présager une expansion continentale sans frein.
3. Le cycle de vie du frelon asiatique (et comment agir à chaque étape)
Comprendre le cycle annuel du frelon asiatique permet de mener des actions ciblées à chaque moment de l’année :
Période | Étapes du cycle | Actions recommandées |
---|
Octobre à novembre | Les futures reines quittent les nids pour se préparer à l’hibernage. | Protection des ruches, destruction des nids |
Novembre à février | Hivernage des reines fondatrices. | Repérage hivernal |
Février à avril | Sortie d’hibernation des reines. Fondation des nids primaires. | Piégeage essentiel |
Mai à juillet | Développement des nids primaires. Apparition des premières ouvrières. | Surveillance, destruction des nids |
Juillet à août | Création des nids secondaires. | Surveillance accrue |
Août à novembre | Apogée des colonies, prédation intense, naissance et fécondation des futures reines. | Protection des ruches, destruction des nids |
Décembre à janvier | Mort naturelle des nids. | Repérage pour l’année suivante |
Chaque phase offre une fenêtre d’action différente (piégeage, surveillance, destruction, prévention).
⚠️ Un seul nid peut produire plusieurs centaines de reines fondatrices. En moyenne, chaque colonie consomme jusqu’à 100 000 insectes (soit 11 kg) en une saison. L’impact sur la biodiversité est dramatique.
4. Climat, floraison, production de miel… et invasion de frelons
Chaque année, je constate un lien direct entre les conditions météo au printemps, la récolte de miel, et la pression des frelons à l’automne.
2023 : printemps doux, bonne récolte → forte pression dès septembre
2024 : printemps pluvieux → très peu de frelons observés
2025 : printemps parfait → premiers frelons visibles dès début juillet
➡️ Quand les conditions sont favorables aux abeilles, elles le sont aussi aux frelons. Un printemps doux, humide juste ce qu’il faut, et une floraison abondante offrent aux reines fondatrices tout ce dont elles ont besoin pour bâtir des nids puissants.
5. Mes conseils d’apiculteur
Piégez les reines fondatrices dès février, uniquement avec des pièges sélectifs.
Surveillez vos ruchers dès juillet, car les premiers frelons peuvent arriver très tôt.
Protégez vos ruches avec des portes anti-frelon si la pression est forte.
Ne détruisez jamais un nid vous-même : c’est dangereux. Faites appel à un professionnel.
6. Quand agir concrètement ?
Période | Actions à mener |
---|
Février – Avril | Piégeage intensif des reines fondatrices |
Mai – Juillet | Surveillance, destruction des nids primaires |
Août – Novembre | Destruction des nids secondaires, protection active des ruches |
Novembre – Janvier | Repérage des anciens nids, préparation de la saison suivante |
7. Méthodes concrètes utilisées au Rucher du Marandou
Piégeage de printemps
Dès février, nous installons environ 120 pièges sélectifs près des haies, composteurs, arbustes et autres points de passage. L’objectif : capturer les reines avant qu’elles ne fondent leur nid.
Ce piégeage est interrompu fin avril pour éviter de nuire aux espèces locales bénéfiques.
Piégeage d’automne
Dès fin août, nous posons environ 150 pièges autour des ruchers, avec des appâts ciblés. Résultat : moins de prédation, colonies plus calmes et plus résistantes.
Destruction des nids en hauteur : la méthode paintball
Depuis fin 2023, j’utilise un système de paintball pour atteindre les nids jusqu’à 25 mètres de haut, sans nacelle. Des billes contenant du pyrèthre naturel sont tirées après un repérage minutieux. Une méthode rapide, efficace et sans danger pour l’environnement.
8. Renforcer les colonies à l’automne
L’image que j’aime utiliser : la ruche, c’est un château fort.
En août à novembre, les abeilles sont assiégées. Il faut leur donner des réserves solides pour résister à l’offensive des frelons puis à l’hiver. Voici ce que nous faisons :
Nourrissement stimulant et protéiné de fin août à fin septembre.
Traitement contre le varroa en août.
Réduction des entrées avec des portes anti-frelon : comme des meurtrières, elles ralentissent les assauts des prédateurs tout en permettant aux abeilles de défendre leur colonie.
9. Frelon asiatique vs frelon européen
Espèce | Taille | Couleur | Rôle |
---|
Frelon asiatique (Vespa velutina) | Plus petit | Thorax noir, pattes jaunes | Invasif et prédateur |
Frelon européen (Vespa crabro) | Plus grand | Abdomen jaune rayé | Espèce locale utile |
➡️ Le piégeage doit toujours être sélectif, pour protéger les espèces locales non invasives.
10. Mon expérience sur le terrain
Depuis deux ans, je détruis des nids dans toute ma région. J’ai vu des ruches entièrement paralysées par la prédation. Mais j’ai aussi constaté qu’un seul nid détruit au bon moment peut soulager plusieurs ruchers alentour.
11. Impact économique de la lutte
Chaque année, la lutte contre le frelon asiatique représente :
2 000 à 5 000 € de dépenses directes (pièges, appâts, équipements…)
Et des pertes indirectes encore plus lourdes : colonies affaiblies, hausses vides, production en baisse, reines absentes…
12. FAQ rapide
Quand commence le cycle des frelons asiatiques ?
→ Dès février-mars, avec la sortie d’hibernation des reines fondatrices.
Combien d’insectes mange un nid ?
→ Environ 100 000 insectes par saison, soit 11 kg.
Pourquoi certaines années y a-t-il plus de frelons ?
→ Parce qu’un printemps favorable entraîne plus de ressources, donc plus de colonies viables.
Peut-on détruire un nid soi-même ?
→ Non, c’est dangereux. Faites toujours appel à un professionnel.
Les anciens nids sont-ils réutilisés ?
→ Non. Chaque nid ne sert qu’une fois.
13. Conclusion
Le frelon asiatique ne disparaîtra pas. Mais en comprenant son cycle, en piégeant au bon moment et en agissant de manière coordonnée, nous pouvons limiter son impact.
Au Rucher du Marandou, je continue à adapter mes méthodes, à observer, et à partager mes expériences pour que nos abeilles aient une chance de résister à cette menace persistante.
par Benoit Serre | 6 Août 25 | Le Rucher du Marandou
Nos valeurs, notre qualité, nos engagements
Une apiculture responsable au service du vivant
Nos valeurs
Produire un miel d’exception, accessible à tous, dans le respect des abeilles et de leur écosystème : c’est l’engagement quotidien de Benoît SERRE et du Rucher du Marandou.
Nous croyons fermement que le bien-être des abeilles est intimement lié à celui des humains. Ces ouvrières discrètes, mais essentielles à la biodiversité, façonnent des paysages vivants et nourrissent notre santé à chaque butinage.
Nous honorons un savoir-faire apicole ancestral, enrichi par l’innovation, pour relever les défis environnementaux d’aujourd’hui et de demain.
Trois piliers fondent notre engagement
1. La proximité
- Avec les abeilles : nous vivons à leur rythme, dans un profond respect de leurs cycles naturels.
- Avec vous : nous construisons une relation directe, sincère et transparente.
- Avec nos partenaires : nous privilégions les coopérations locales, durables et responsables.
2. Le savoir-faire
À chaque étape, nous veillons avec exigence à la qualité et à l’intégrité de nos produits.
Entourés de partenaires de confiance, nous travaillons selon des méthodes douces, rigoureuses et évolutives, toujours en harmonie avec la nature.
Nous formons aussi les apiculteurs de demain, car la transmission fait partie intégrante de notre mission.
3. La responsabilité
Produire localement, de façon traçable et respectueuse : oui. Mais notre engagement va plus loin.
Nous semons des fleurs mellifères, plantons des arbres, animons des ateliers pédagogiques…
Parce qu’un pot de miel peut changer bien plus qu’un petit déjeuner.
La qualité, au cœur de tout ce que nous faisons
La qualité n’est pas un mot marketing pour nous — c’est une exigence de chaque instant.
Depuis le premier jour, nous avons choisi de progresser sans jamais faire de compromis sur l’excellence.
Nos miels sont élaborés avec soin, dans un environnement contrôlé, avec du matériel moderne, mais toujours au service d’un objectif simple : préserver la richesse naturelle du produit.
Produire plus ? Oui, mais toujours mieux. La satisfaction de nos clients et le respect du vivant sont nos priorités absolues.
Nos engagements : plus qu’un métier, une mission
Fondé en 2013 en Dordogne, Le Rucher du Marandou est né d’une reconversion professionnelle guidée par la passion.
Depuis, notre volonté n’a pas changé : valoriser le miel, protéger la biodiversité et inspirer des pratiques plus respectueuses.
Nous avons structuré notre démarche autour de deux grands axes d’engagement :
1. Agir pour la cohésion sociale
Nous accueillons régulièrement stagiaires, saisonniers et jeunes apiculteurs.
Nous formons, transmettons, partageons notre passion pour que l’apiculture continue à vivre, évoluer et inspirer.
2. Réduire notre empreinte écologique
- Bâtiment éco-conçu
- Tri des déchets, emballages recyclés et réduits
- Supports de communication imprimés localement sur papier certifié Imprim’Vert
- Tournées de livraison optimisées pour limiter les transports
Une apiculture autonome et raisonnée
Chez nous, pas de transhumance vers les zones de grandes cultures.
Nos abeilles vivent en paix dans les forêts, prairies et collines du Périgord.
Ce choix de stabilité — parfois moins rentable — permet un miel plus typique, un stress réduit pour les colonies, et une meilleure adaptation à leur environnement.
Transmettre, encore et toujours
Chaque année, nous organisons une journée de formation avec le syndicat Le Rucher du Périgord.
Nous y partageons nos méthodes, répondons aux questions, et apprenons aussi beaucoup de nos échanges.
L’apprentissage est continu, et l’ouverture aux autres fait partie de ce qui nous rend meilleurs.
Une apiculture qui a du sens
Vivre en harmonie avec les abeilles, être à l’écoute de la nature, agir avec conscience et cohérence : voilà ce qui guide chaque pot que nous vous proposons.
Rejoignez-nous dans cette aventure, où chaque cuillerée de miel devient un acte engagé, au service du vivant.
– Nos chiffres clés (2025)
- 15 emplacements en Périgord Noir
- 250 ruches
- Extraction à froid sans chauffage
- 100 % production locale et traçable
- Engagement environnemental & pédagogique
Ils parlent de nous
“Un miel local d’une qualité rare, produit avec passion et en toute transparence. On sent vraiment le respect de la nature dans chaque pot.”
— Claire L., cliente fidèle depuis 2021
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par Benoit Serre | 30 Juil 25 | miel
3 recettes d’été simples au miel : salées, sucrées, désaltérantes
L’été est la saison idéale pour profiter des saveurs naturelles et ensoleillées.
Parmi les ingrédients incontournables : le miel. Qu’il soit utilisé pour sublimer une marinade, sucrer une boisson fraîche ou rehausser une salade, le miel artisanal apporte une touche gourmande et saine à vos recettes.
Découvrez 3 idées faciles à réaliser avec les miels du Rucher du Marandou, récoltés avec passion en Périgord Noir.
1. Brochettes de poulet au miel de thym et citron
Une recette simple, savoureuse et parfaitement adaptée à une cuisson au barbecue, à la poêle ou au four.
Ingrédients (pour 4 personnes) :
500 g de blancs de poulet
2 cuillères à soupe de miel au thym
Le jus d’un citron
1 gousse d’ail hachée
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
Thym frais, sel, poivre
Préparation :
Coupez le poulet en cubes réguliers.
Dans un saladier, mélangez le miel, le jus de citron, l’ail, l’huile d’olive et les épices.
Ajoutez le poulet et laissez mariner au frais pendant au moins 30 minutes (idéalement 2 h).
Enfilez les morceaux sur des pics à brochettes.
Faites cuire à feu moyen en arrosant régulièrement avec la marinade.
➜ Résultat : une viande tendre, parfumée, légèrement caramélisée grâce au miel de thym !
2. Salade fraîcheur au chèvre, noix et miel de printemps
Une assiette rapide, colorée et équilibrée qui met en valeur les produits du Périgord.
Ingrédients (pour 2 personnes) :
100 g de mesclun ou jeunes pousses
1 crottin de chèvre frais ou demi-sec
Une poignée de cerneaux de noix
2 cuillères à soupe de miel de printemps du Périgord
1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique
2 cuillères à soupe d’huile de noix ou d’olive
Sel, poivre
Préparation :
Disposez la salade dans deux assiettes.
Coupez le fromage en tranches ou en petits morceaux.
Ajoutez les noix, le chèvre, puis nappez de miel.
Mélangez l’huile, le vinaigre, le sel et le poivre pour réaliser la vinaigrette.
Arrosez et servez immédiatement.
➜ Le miel de printemps liquide ou crémeux apporte une douceur naturelle
qui équilibre parfaitement le caractère du fromage.
3. Boisson fraîche citron, menthe et miel
Désaltérante, tonique et 100 % naturelle : une alternative parfaite aux sodas industriels.
Ingrédients (pour 1 litre) :
1 litre d’eau fraîche (plate ou pétillante)
Le jus de 2 citrons
2 à 3 cuillères à soupe de miel liquide
Quelques feuilles de menthe fraîche
Glaçons
Préparation :
Mélangez dans une carafe le jus de citron et le miel jusqu’à dissolution complète.
Ajoutez l’eau fraîche et la menthe.
Servez avec des glaçons.
➜ Astuce : pour un effet “mocktail”, ajoutez une rondelle de citron et une tige de romarin en déco.
Le miel, un allié gourmand de vos repas d’été
Naturel, savoureux, 100 % local : le miel récolté à froid au Rucher du Marandou accompagne à merveille vos repas estivaux. Grâce à sa richesse aromatique, il sublime aussi bien les plats salés que les douceurs sucrées.
Découvrir tous nos miels du Périgord
Commander notre miel au thym
Voir notre miel de printemps
par Benoit Serre | 23 Juil 25 | miel
Pourquoi mon miel est déphasé ? Causes, prévention et solutions
Vous avez ouvert un pot de miel et découvert deux couches bien distinctes : une partie liquide sur le dessus, et une partie plus solide ou granuleuse au fond ? Pas de panique : votre miel n’est pas périmé ni abîmé. Ce phénomène naturel s’appelle le déphasage du miel.
Dans cet article, nous vous expliquons pourquoi cela arrive, comment l’éviter, et que faire si cela se produit.
C’est quoi un miel déphasé ?
Un miel est dit « déphasé » lorsqu’il présente une séparation visible entre deux couches :
Cela ne signifie ni fermentation, ni moisissure, ni altération. Il s’agit simplement d’un déséquilibre dans la cristallisation naturelle du miel.
Pourquoi le miel se déphase-t-il ?
Le miel est une substance naturelle complexe, élaborée par les abeilles à partir du nectar des fleurs. Il contient principalement des sucres naturels (glucose et fructose), mais aussi de l’eau, du pollen, des acides organiques, des enzymes, des antioxydants et des composés aromatiques qui lui donnent son goût unique et ses vertus reconnues.
Voici les principales causes du déphasage :
1. Une cristallisation incomplète ou mal répartie
Certains miels (comme le miel de printemps ou de colza) cristallisent très rapidement. Si cette cristallisation commence par le fond du pot mais ne se propage pas uniformément, le dessus reste liquide.
2. La gravité et la masse volumique
La partie cristallisée est plus dense (plus lourde) que la partie liquide. Elle descend donc au fond du pot, tandis que la phase liquide reste en surface. Ce phénomène est amplifié si le miel est stocké trop longtemps à température ambiante.
3. Une température inadaptée
Une température trop élevée ou trop variable (au-dessus de 25°C, ou avec de gros écarts jour/nuit) favorise la séparation des phases.
À l’inverse, une température trop froide peut bloquer la cristallisation et figer la séparation.
4. Un brassage ou conditionnement non homogène
Si le miel n’a pas été homogénéisé après extraction, ou mal mélangé avant la mise en pot, les microcristaux ne sont pas répartis de manière stable, ce qui peut provoquer une cristallisation partielle.
✅ Est-ce que le miel déphasé est encore bon ?
Oui, totalement. Le miel déphasé est 100 % comestible et conserve toutes ses qualités nutritionnelles et gustatives.
Ce phénomène est uniquement visuel. Il n’altère en rien la sécurité alimentaire du produit.
Le miel ne moisit pas. Sa forte concentration en sucres empêche le développement des bactéries et des moisissures.
➡️ En revanche, il peut être perçu comme peu appétissant ou « bizarre » par un consommateur non averti, d’où l’importance de l’expliquer.
Que faire si mon miel est déphasé ?
Voici 3 solutions simples pour retrouver un miel agréable à l’œil comme au goût :
1. Remélanger doucement
Prenez une cuillère propre et mélangez lentement le contenu du pot jusqu’à obtenir une texture plus uniforme.
2. Chauffer légèrement au bain-marie
Placez le pot ouvert (ou couvercle desserré) dans un bain-marie à 40°C maximum pendant quelques minutes. Cela permet de liquéfier le miel sans détruire ses enzymes ni ses arômes.
3. Le consommer tel quel !
Certaines personnes aiment cette texture mi-crémeuse, mi-liquide, notamment pour les tartines ou en cuisine. Rien n’oblige à le « réparer ».
️ Comment éviter le déphasage du miel ?
Chez nous, au Rucher du Marandou, nous faisons tout pour proposer un miel stable et homogène, sans déphasage. Voici quelques bonnes pratiques :
Pour les apiculteurs :
Travailler à froid et avec soin après l’extraction
Homogénéiser le miel juste après l’extraction ou avant la mise en pot
Stocker le miel dans une pièce fraîche et température stable (idéalement 14°C)
Prévoir un brassage doux pour favoriser une cristallisation fine et régulière
Pour les consommateurs :
Conserver le miel à l’abri de la lumière, dans un placard frais (pas trop chaud, pas trop froid)
Éviter de le laisser exposé sur un plan de travail près d’un four ou en plein soleil
Chez nous, chaque miel est maîtrisé
Au Rucher du Marandou, en Dordogne, nous proposons une large gamme de miels avec des textures variées selon les récoltes :
Chacun de ces miels est travaillé avec soin pour garantir qualité, texture et goût, sans avoir besoin d’ajouter quoi que ce soit.
❓ Foire aux questions (FAQ)
Mon miel a deux couches, est-ce qu’il est périmé ?
Non. C’est simplement du miel déphasé. Il reste bon à consommer.
Peut-on empêcher le miel de se déphaser ?
Oui, en respectant une bonne température de conservation et en achetant un miel bien travaillé dès le départ (comme un miel crémeux ou bien brassé).
Le miel crémeux peut-il se déphaser ?
Très rarement. S’il est bien préparé (brassage doux à froid), le miel crémeux reste stable.
Pour aller plus loin
Comprendre la cristallisation du miel : un phénomène naturel
Nos miels artisanaux du Périgord – vente directe apiculteur
En résumé
Le miel déphasé peut surprendre, mais il est naturel, sain et toujours délicieux. Avec un peu d’information et les bons gestes, il n’y a aucune raison de le jeter.
Chez nous, chaque pot de miel est le fruit d’un travail patient et respectueux du produit. Et si jamais votre miel a deux couches… il suffit parfois d’une cuillère pour le remettre d’équerre !